Bataille d'Azincourt
25 Octobre 1415
Les Plantagenêts
Les Valois
Henri V
Le roi Henri V d'Angleterre profite de la folie de son rival, Charles VI, pour mener une expédition de pillage en France.
Les grands nobles français décident d'attaquer les anglais beaucoup moins nombreux. Le roi d'Angleterre cherche à éviter le bataille pendant plusieurs jours mais l'armée française le rattrape.
La guerre de100 ans
Depuis 1337, la famille des Plantagenêts (rois d'Angleterre) et celle des Valois se disputent le trône de France.
Français
Anglais
Ils doivent agir !
Le champs de bataille
La veille de la bataille, les deux armées s'installent à proximité du village d'Azincourt dans une plaine située entre deux bois. Au milieu coule un ruisseau boueux
Henri V décide de choisir le meilleur terrain pour se défendre. Il s'installe sur un sol dur alors qu'il y a eu beaucoup de pluie.
Les français se trouvent dans un champ labouré très boueux.
La préparation
De cette façon, les soldats français vont se fatiguer quand ils vont attaquer.
Les anglais sont 6 000.Ils se déploient entre les deux bois.
Les archers sont sur les côtés, un peu en avant.
Les chevaliers à pied au centre. Le roi Henri V se place lui même au milieu de ses troupes.
Les français ne peuvent donc pas encercler l'armée anglaise. En effet, combattre au milieu des arbres est presque impossible.
Les français sont au moins deux fois plus nombreux.
Les nobles (chevaliers) les plus importants sont à l'avant. Ils combattent à pied, les chefs en tête.
À gauche et à droite se trouvent des chevaliers montés.
Deux autres lignes de combattants à pied se trouvent à l'arrière. En effet il n'y a pas assez de place pour mettre toute l'armée sur une seule ligne.
La deuxième ligne est formée de chevaliers à pied de rang inférieur.
La troisième ligne comprend les tireurs et les combattants non nobles.
La Bataille
Les archers anglais avancent et placent devant eux des pieux enfoncés dans le sol pour se protéger des combattants à cheval français.
Les pieux empêchent les chevaux de s'approcher des archers.
Les cavaliers attaquent en désordre car ils ne sont pas encore prêts.
Les pieux les empêchent d'attaquer les archers.
Les archers anglais envoient une pluie de flèches sur les cavaliers français. Ceux-ci répondent en chargeant.
Les cavaliers français paniquent. Les survivants s'enfuient du champ de bataille.
Des chevaux paniqués ayant perdus leurs cavaliers mettent en désordre les chevaliers à pied français.
Les chevaliers français à pied attaquent à leur tour.
Les chevaliers français sont trop serrés. Ils se bousculent et ne combattent pas efficacement.
Les archers anglais abandonnent leurs arcs et attaquent le flanc (le côté) des chevaliers français.
C'est la panique. La première ligne française fuit.
La première ligne française cherche à se sauver du champ de bataille. Au même moment la deuxième ligne essaie d'attaquer.
Les deux premières lignes françaises sont maintenant en désordre.
Les anglais lancent une attaque contre les deux premières lignes françaises en désordre.
C'est la panique. Les deux premières lignes françaises fuient le champs de bataille. Les autres combattants (la troisième ligne) se retirent sans combattre.
Le Bilan
(incertain)
Côté anglais :
600 morts dont 13 chevaliers
Côté français :
6.000 morts et 2.200 prisonniers
Fin